Outre la santé mentale, la santé physique et l’hygiène de vie sont essentielles à une vie satisfaisante. L’usage de cannabis peut affecter chacune de ces sphères; c’est pourquoi, suite à sa légalisation le 17 octobre dernier, la SQS a choisi de se pencher sur ce dossier.

Le cannabis est légal, mais il n’est pas sans risque. Il est déjà établi que le cannabis, sans être la cause de la schizophrénie, est un facteur déclencheur de la psychose, plus particulièrement chez les jeunes et les personnes vulnérables. Quant aux personnes atteintes de schizophrénie, les études démontrent que l’usage du cannabis aggrave les symptômes et augmente le risque de rechute, de suicide et d’itinérance.

Le rôle des proches est crucial pour accompagner la personne atteinte dans la poursuite d’un mode de vie sain et, si tel est le cas, dans sa démarche pour cesser de consommer. Mais bien souvent, l’entourage ressent de l’impuissance et manque d’appui pour trouver des solutions qui fonctionnent. 

C’est ici que la SQS souhaite vous outiller, par le biais de ce bulletin, tout comme nos autres activités de soutien, d’information et de sensibilisation. Les articles et témoignages présentés dans ce numéro visent à vous aider à comprendre quel est l’impact de l’usage du cannabis sur la personne atteinte et sur ses proches. Notre objectif est aussi de vous proposer des outils concrets pour mieux intervenir.

Pour aller plus loin, nous vous invitons à visionner la conférence « Cannabis et psychose, doit-on s’inquiéter ? », présentée par Dre Clairélaine Ouellet-Plamondon. Nous avons été surpris d'y apprendre notamment que le taux de THC du cannabis d’aujourd’hui n’est plus du tout ce qu’il était jadis; de 3% de THC et 3% de CBD, il est maintenant de 20 à 35% de THC pour moins de 0,1% de CBD. Vous voulez en savoir plus sur les effets que cela peut avoir sur le cerveau ? Comme toutes nos conférences, elle est accessible en ligne lorsque vous êtes membre de la SQS. 

Débutez votre lecture ici!